Il a couvert le sport, travaillé au Parisien, suivi la campagne de Sarkozy pour Le Monde avant d’en tirer un livre très commenté, Le Président et moi… A 52 ans, Philippe Ridet prend le large et s’installe en Italie. Il a pris ses quartiers à Rome au mois d’août. Sa première expérience de correspondant. Il nous livre ses premières impressions d’expatrié.
Alors, qu’est-ce que ça fait de passer du statut de journaliste politique, partageant son temps avec Sarkozy, à celui de journaliste généraliste, expat à l’italienne ? « Du bien! », s’enthousiasme Philippe Ridet. L’Italie, il connaît bien. Il s’y rend souvent avec son épouse, elle-même italienne. Quelques cours d’italien gracieusement offerts par Le Monde, un scooter difficilement acheté à Rome (ah…les joies de la paperasse italienne!) et c’est parti! Depuis cet été, Philippe Ridet ouvre grand les yeux et les oreilles. Et s’imprègne. Avec une curiosité débordante.
« Mon terrain de jeu est devenu beaucoup plus grand… »
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Quand un correspondant arrive en terre étrangère, l’un des premiers réflexes est de feuilleter la presse pour se plonger dans le pays. Coup de chance pour Philippe Ridet : la presse italienne est vivante et bien vivante! Par contre, il nous le confirme: la télé est vraiment mauvaise! « C’est une information sans intérêt, une forme de propagande gouvernementale. » Seules les émissions politiques trouvent grâce à ses yeux. Diffusées en prime time, elles lui permettent de comprendre les subtilités du jeu politique italien.
« La presse italienne est une presse très vivante mais… »
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Philippe Ridet, correspondant frustré ? Pas si l’on regarde le nombre d’articles qu’il a publiés au cours de ses deux premiers mois sur place! Même si ses propositions sont bien plus nombreuses que les commandes du journal, il réussit à les vendre aux différents chefs de service. La frustration de se retrouver soudain éloigné de la rédaction ? Connaît pas. De ce point de vue là, correspondant, ça ne lui change pas trop Philippe Ridet.
« Déjà quand j’étais rédacteur en France, je passais peu de temps au journal… »
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Un média rendrait donc « un service » à un journaliste en l’envoyant à l’étranger? Ce fût le cas de Philippe Ridet. Et si on lui demande quelle touche personnelle il a envie d’apporter à ce poste de correspondant en Italie… ?
« Les arts italiens… »
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Julie Albet
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